Qu’allons nous garder. Le confinement nous a tous chamboulé à différents niveaux, on a appris à vivre autrement. Certains jonglent entre le télétravail, le chômage partiel et le rôle de prof à assumer.
Le rôle de parents a pris une autre dimension, les enfants sont là h24, il faut travailler, assurer le programme scolaire, sans bouger de la maison et sans voir personne, pas toujours simple. On fait preuve d’adaptabilité pour jongler entre toutes ces tâches sans se laisser submerger par nos inquiétudes.
La soudaineté de la fermeture des écoles nous a obligé à faire face de suite. Être à la maison, gérer tous comme avant mais en étant à la maison avec souvent moins de ressources. Il y a des doutes, quel salaire à la fin du mois ? Vais je garder mon travail ? Comment donner envie de faire les devoirs et comment mesurer le degrés d’acquisition de ce que j’essaie de transmettre ? En regardant notre quotidien actuel, on voit que chacun a fait preuve d’ingéniosité pour réussir à garder le cap de sa vie.
Félicitons nous en cette période compliqué d’être toujours en mode « warrior » pour nos enfants et pour nous même. On espère tous des lendemain meilleurs.
Un point me questionne : qu’allons nous garder de ces nouvelles habitudes de vie ? Nos priorités dans la journée s’organise différemment. Cette solidarité, cette reconnaissance envers les professions mobilisées va t’elle perdurer ? Un œil nouveaux sera posé sur le personnels soignant, les caissières, facteurs. Allons nous prendre à nouveaux le temps ? Le temps de faire de toutes ces activités que le confinement nous a imposé : le sport la cuisine en famille, le jardinage, le visionnage de comédie familiale. Le temps de créer les objets envoyés par les maîtresse. Allons nous continuer nos séances jeux, relaxations avec eux ? Allons nous prendre d’avantage de nouvelles de nos proches, continuer les apéros Visio ? Allons nous garder nos réflexes de protections pour nous et nos proches.
Cette période à t’elle mis en lumière le sens de nos priorités ? Pour ma part, elle m’a conforté dans l’envie de repartir mon temps différemment. Moins courir, freiner cette course quotidienne pour tout accomplir sauf prendre le temps de vivre. Au delà des incertitudes encore nombreuses aujourd’hui sur la reprise de l’école, la reprise du travail, des vacances d’été, le stade de la maladie, j’ose espérer que l’individualisme ne reprendra pas le dessus dans les relations humaines.
Que la solidarité, l’entraide, la reconnaissance prendront la place dans notre nouveau quotidien.