Lundi c’est dimanche

Depuis une semaine on essai de s’adapter à ce nouvel environnement.

Dans tous les domaines ce n’est pas simple:

Le travail, on ne veut pas le perdre, on essai de tenir une activité proche de d’habitude mais pas toujours possible, certains n’ont pas le choix c’est le chômage, d’autre essai de choisir entre la garde des enfants, le télétravail, et ceux qui vont travailler avec ou sans équipement adaptés.


La maison, il faut désinfecter, aérée mais pas trop, penser à la liste interminable de nos besoins.


Les enfants, les protéger, les occuper, les enseigner, les rassurer…

Lundi c’est dimanche, il faut jongler entre ce qu’il est possible de faire légalement et ce qui n’est pas dangereux pour notre santé

Il faut également adapter nos émotions, nos ressentis.

Jongler entre la peur, l’angoisse, la tristesse, pour nos proches, nos enfants, notre travail et la colère, l’incompréhension devant tant d’égoïsme et d’individualisme de certains. La reconnaissance de ceux qui bravent le confinement pour sauver des vies.

Le dégoût de ceux qui ne voit que l’opportunité de faire davantage de profits coûte que coût.

Cette période resserre des liens, ceux ayant peur pour l’autre, et divise ceux ne voyant pas les priorités au même endroit. Une semaine tellement révélatrice finalement sur la nature humaine, à tous les niveaux et dans tous les extrêmes.

Les exemples de solidarités me paraissent peu nombreux alors que naïvement j’ai plein d’idées d’organisation, d’activités de propositions qui pourraient nous amener au mieux vivre ensemble.

Nos aînés n’avaient pas tous les moyens de communications ni la possibilités d’avoir tout dans l’instant que nous avons


Par contre n’étaient-ils pas plus courageux ? généreux dans l’entraide ? C’est le souvenir qu’il me reste.


Lundi c’est dimanche, nous sommes dans le même environnement et tout est fermé, comme les dimanches d’hiver à rien faire sauf que la nous n’avons pas le choix, et que mardi et tous les autres jours seront de même.

Et après ? Il y aura un après pour ceux qui auront survécu à l’enfermement familial, aux journées à buller sur les réseaux sociaux, à psychoter et somatiser, aux crises de nerfs, à la malbouffe…

Lundi c’est dimanche, que restera t il de cette période ?

La vie reprendra son cours, d’autres combats nous attendent,

Pour ma part, je me prépare à m’entourer de personnes différentes dans certains domaines, à profiter des gens que j’aime, à me ménager et à prendre d’avantage plaisir à vivre.

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