Justice à deux vitesses. L’autorité parentale conjointe au sens de la loi implique l’accord des deux parents pour les décisions concernant l’enfant en terme de santé, d’éducation.
Sur le principe tout le monde est d’accord. En revanche dans les faits je vois des situations très différentes où l’application est difficile.
J’ai l’impression qu’il y a un fossé entre les textes juridiques d’entant et les comportements dans la vrai vie des hommes aujourd’hui. Je note beaucoup de femmes ou d hommes qui évoquent le côté pervers narcissique de l’autre parent.
Cet état provoque des problématiques assez lourdes dans la vie de couple, dans la reconstruction de l’autre parent qui reste et gère les enfants. Je m’interroge en lisant les témoignages, comment garde t’on des droits sur les enfants quand on est capable d’autant d’horreurs? Les exemples, anecdotes, menaces, manipulations touchent forcément les enfants, qu’ils soient témoins ou qu’ils entendent. Comment les protéger, comment éviter qu’ils soient impactés par tout ça ?
Comment vont ils se construire, quel schéma familial pour eux dans leur vie d’adulte ?
À priori les jugent étudient les éléments factuels pour acter une décision. Mais en terme de droit, tout n’est pas explicable. Par exemple le dossier médical, les ordonnances, les arrêts de travail, tant qu’il n y a pas eu de condamnations, on ne peut donner les éléments.
Quand on étudie les textes, les raisons pour encadrer, limiter ou enlever les droits sont difficiles à prouver. Il faut être fort pour mener à bien ce combat…justice à deux vitesses.
Je parle là uniquement des cas où les pathologies peuvent être néfastes pour les enfants.
Également je vois grand nombre de parents solo où l’autre parent ne versent pas de pension alimentaire et ne prennent pas de nouvelles des enfants, ne viennent pas ou peu les voir. Comment éviter le sentiment d’abandon dans la construction de l’enfant ?
À l’inverse le seul parent présent doit continuer de demander l’accord du parent défaillant pour les événements relatifs à l’éducation, la scolarisation, la santé de l’enfant sous peine la d’être condamné…Why ?
La justice me semble fonctionner à deux vitesses dans ces domaines. Ce qui peut être un frein supplémentaire aux parents voulant un cadre légal pour les enfants.
De même concernant les femmes violentées, on commence seulement à évoquer un retrait des droits parentaux après combien de victimes ? Combien de plaintes non prises, combien d’enfants ont assisté à ce genre de scènes ?
Des associations se forment pour essayer de faire changer les choses. Le combat est à mener, l’entraide, le soutien et la mise en relation envers des professionnels compétent doit être faite pour tous.
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