L’instinct maternelle. Enfant je ne comprenais pas l’engouement qu’avaient les filles de l’école pour les bébés
Elles voulaient toute être nourrice, puéricultrice, atsem, maîtresse, sage femme
Ça ne m’inspirait pas… Ça me perturbait car je ne me voyais pas dans ce type de métiers. A les écouter j avais l’impression d’être différente car rien ne m’attirait dans les histoires de bébé, de couches, de dents qui tombent…
Adolescente, je voyais s’extasier mes amies devant chaque bébé croisé, les neveux nièces devenaient le centre d’attention.
Je n’avais pas de mot, trop abstrait pour moi
Passée la vingtaine, la tendance est de mettre en pratique tous ces idéaux et les annonces de grossesses se multiplient et se devinent dès qu’une des filles ne prends pas d’apéro l’air gêné.
On passe un sacré bout de temps à parler bébé, imaginer bébé et rencontrer bébé dans les différentes maternités
Encore une fois à cette période je ne me sents pas concernée. Remplie de joie pour mon entourage oui assurément mais je ne me projette pas.
Au fil du temps on commence à entendre « quand tu n as pas d’enfant tu ne peux pas comprendre »
L’instinct maternelle
En effet je commence à me dire que mon instinct maternelle ne s’est pas développé.
Àpres mes 30 ans je deviens une espace rare, mariée sans enfant en cdi avec une grande maison, bizarre, les questions s’enchaîne à chaque dîner, chaque anniversaire en fait tout le temps, alors c’est pour quand ? « Ba alors on attend » , « dépêchez vous » , » vous n’avez pas trouver le mode d’emploi » et j en passe…
Là ce n’est pas la question d instinct mais d’ordre des choses et la nature me dit que ce n’est pas le moment. À cette période je m’entoure d’amies dans « le même statut » on ne supporte pas les pleurs d’enfants quand on sort boire un coup, les magasins remplies d enfants qui crient et courent m’oppresse
Pendant plusieurs années j ‘enterre l’ idée d’être enceinte et d’avoir un enfant. J’affirme que ce n’est pas mon truc mais que tout va bien, je m’en persuade d ailleurs très bien.
Les années passent, beaucoup de changements et au court d’une pause café entre collègues on aborde la ménopause précoce sujet d’un magasine ou chacune donne son avis. À cette période je commence à avoir du retard et je suis persuadée qu’à 34 ans je suis frappée par cette maudite ménopause précoce.
Un séisme dans mon corps, ma tête et mon cœur.
Cet instinct guide aujourd’hui chacun de mes faits et gestes, une véritable ligne de conduite qui ne partira pas je pense.
Cet instinct me donne tellement de force, qu’il n’existe pas une seconde sans pensées pour deux.
Les priorités changent, on adapte le quotidien pour être toujours au top dans cette nouvelle vie, on s’organise, on anticipé.
On est là à donner le meilleur de nous même, nous dépasser dans toutes les épreuves, je crois donc que c’est ça l’instinct maternelle
Pingback: Une technique qui gagne à être connue, l'EMDR Vie 2 Maman Solo - v2ms